Le voyage du dimanche : Kotor, Monténégro




Le nom monténégrin ou serbo-croate du Monténégro, Crna Gora, peut se traduire littéralement par « montagne noire », en référence aux forêts sombres qui jonchent ce pays du sud de l'Europe ayant pour capitale, Podgorica (170 000 habitants).



Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale (pendant laquelle il avait été séparé de la Serbie et occupé par les Italiens), le royaume a été dissous sous le nouveau régime communiste et la province a été transformée en république socialiste de Monténégro, l'une des républiques fédérées de la république fédérative socialiste de Yougoslavie.
Le Parlement du Monténégro déclare son indépendance le 3 juin 2006. Celle-ci fut reconnue quelques jours plus tard. Le 15 décembre 2008, le Monténégro présente sa candidature à l'Union européenne. L'euro était déjà la monnaie locale de facto avant même son indépendance. Le 17 décembre 2010, le Conseil européen qui réunit les États membres adopte cette proposition et donne au Monténégro le statut officiel de candidat, ce qui signifie que des négociations d'adhésion vont pouvoir être ouvertes. Le Président du Parlement monténégrin Ranko Krivokapic déclare : « Cela constitue une grande récompense, avec une obligation encore plus grande. »
Bordé au Sud par la mer Adriatique, à l'Ouest par la Croatie et la Bosnie-Herzégovine, au Nord par la Serbie, au Nord-Est par le Kosovo et enfin au Sud-Est par l'Albanie, le Monténégro dispose d'un paysage splendide allant des montagnes abruptes du nord du pays jusqu'aux côtes accidentées du sud.

Le pays était une destination touristique prisée dans les années 1980, cependant les guerres de Yougoslavie qui ont touché les pays voisins au cours des années 1990 ont détruit l'image touristique du Monténégro. Cependant, le Monténégro continue d'attirer nombres de touristes à la recherche de lieux reculés et oubliés par le tourisme de masse. L'été la côte de la mer Adriatique attire un nombre croissant de touristes à la recherche de calme et de paysages à couper le souffle.




Située à environ 80 kilomètres de Podgorica, les bouches de Kotor forment une baie composée de plusieurs golfes intérieurs profonds de 40 à 60 m reliés entre eux par de profondes passes et formant ensemble l’un des meilleurs ports naturels d’Europe.
La vieille ville de Kotor, entourée d’une impressionnante muraille de défense, est particulièrement bien préservée et classée sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. Depuis quelques années, Kotor a vu croître sensiblement le nombre de touristes (Dubrovnik ne se trouve qu’à une centaine de kilomètres), attirés à la fois par les bouches de Kotor et par la vieille ville elle-même. La ville se trouve adossée à un pic rocheux au fond des bouches de Kotor. Bien que la ville soit d’une superficie réduite, les murs d’enceinte, récemment restaurés, ont une longueur totale de 4,5 kilomètres, pour une hauteur de 15 mètres et jusqu’à 20 mètres de largeur. En effet, ces murailles s’élèvent jusqu’au bastion Saint-Jean, situé à une altitude de 280 mètres au-dessus de la ville et du niveau de la mer.



La ville de Kotor offre un paysage somptueux et une pureté naturelle invraisemblable. Les amateurs de nature et de tradition seront bien lotis. Le parcours des bouches de Kotor prend plusieurs heures par une charmante petite route, qui longe le bord de la mer et permet d’explorer les petits villages. Pour profiter idéalement de cette région, privilégiez un séjour de 3 à 4 jours au moins. Les plus pressés parcourront les 40 km du fjord en deux ou trois heures, en voiture.
Avec ses influences vénitiennes, Perast, petit village situé dans les bouches du Kotor à environ 25 min de Kotor s’avère étant une destination incontournable, puisque c’est à Perast que vous trouverez probablement les plus belles vues des bouches, et bien sûr l’une des attractions les plus réputées : un îlot sur lequel a été bâtie une chapelle, Notre Dame du Rocher.


Destination atypique, les bouches de Kotor sont pleines de ressources et vous laisseront de belles images en tête avant la prochaine destination.

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