Manduvira, la "révolution douce"

Arroyos y Esteros, quelque part non loin de Asunción capitale du Paraguay, Manduvira exporte son sucre de canne bio dans dix-neuf pays grâce au commerce équitable. Appuyée par Oikocredit, elle construit désormais sa propre usine et se diversifie.



Distribué en Italie, Belgique, Suisse Allemagne ce sucre blond de canne vient de la coopérative Manduvira. 1750 membres situés à Arroyos y Esteros à 67 kilomètres d’Asunción , berceau de la production de sucre de canne au début du XXème siècle. C'est ici ~là bas~ que pousse la stevia, petite plante au goût sucré pour laquelle la demande est en plein essor. 
Arroyos y Esteros et ses 25 000 habitants sont en train de voir leur vie totalement bouleversée. A l'origine l'idée de réunir tous les producteurs pour dynamiser l'exportation n'était pas vue d'un bon oeil. Dans un pays essentiellement rural et dont le tiers de la population vit sous le seuil de pauvreté, l'appui du mouvement coopératif américain (ADCI/VOCA), Manduvira s'est peu à peu structurée par le biais du commerce équitable. Certifiée en 1999 par la Fairtrade de Labelling Organizations, la plupart des bénéfices restent dans les mains de ceux qui travaillent souligne le directeur général. 
Le bio, ~qui séduit de plus en plus les sociétés occidentales~ était avant tout un moyen de ne pas être dépendant d'autres producteurs. En 2002, la coopérative a exporté 200 tonnes de sucre bio mais la croissance a vite été limitée par des problèmes de capacité de production. C'est alors que la coopérative Oikocredit est entrée en jeu permettant d'attirer d'autres investisseurs. 
Le principal objectif d'ici août 2013, est de construire la propre usine pour Manduvira et ainsi permettre une production de 15 000 à 20 000 tonnes de sucre bio équitable. Elle se veut un modèle bio, autosuffisante en énergie et sans rejets nocifs. 
"La révolution douce : un changement social, économique et environnemental" mot d'ordre à l'origine de Manduvira est un succès planétaire. 

Un pari fou dans le monde du théâtre

Malick Gaye, jeune metteur en scène réalise une première dans le monde du théâtre en France : faire financer son projet de spectacle par 68000 personnes à hauteur d’un euro par personne. Son association Very Cheap Production souhaite réaliser ce rêve autour de la pièce « Faire l’amour est une maladie mentale qui gaspille du temps et de l’énergie » de Fabrice Melquiot.
Metteur en scène et auteur de la pièce ont des relations professionnelles mais également amicales depuis maintenant 17ans et le profond respect qui s’est installé entre eux durant ces années ne peut que laisser espérer que le projet aboutisse avec succès.
« Trois hommes. Trois générations. Trois flics. Trois solitudes qui cohabitent. Ils vivent sous le même toit. Sont en retrait de la police. Chacun sa raison.
Alban, le plus jeune, est suspendu suite à une bavure dans laquelle il est impliqué. Les deux autres, Thierry et Bernard, vont chercher à savoir ce qui s'est réellement passé ce soir-là dans ce commissariat du 18ème arrondissement de la capitale. » Résume Malick Gaye en parlant du texte.
Le 27 Novembre 2012 s’est tenue une réunion d’informations sur l’avancée du projet au restaurant-brocante « Le Saint Broc ». Ce lieu atypique était certainement le plus approprié pour un évènement pareil. Devant une salle comble d’amis, connaissances, musiciens, associations…, Malick parait intimidé mais l’émotion d’un si grand soutien en est l’explication. Passées les 5 premières minutes, la passion se fait sentir, l'humour apparaît, l'assemblée est conquise ; tout le monde adhère et veut prendre part à cette belle aventure.
Pour atteindre le résultat escompté, toutes les idées sont bonnes à prendre et discutées avec M. Gaye. Pour preuve, le 31 Janvier, 1er et 2 Février 2013 se déroulera un festival de musique, danse, court métrage… à Bordeaux dans le but de faire connaitre, développer, discuter de cette initiative.
A une époque où l’individualisme et la crise frappent notre pays, des projets tels que celui de Malick ne peuvent que donner de l’espoir en l’avenir. Alors, si pour vous les rêves peuvent et doivent devenir réalité, n’hésitez pas, prenez part au projet !

Pour plus d’informations :

Fukushima ce n'est pas terminé

Mémoire du Japon, mars 2011 restera une page noire. Katsunobu Sakurai, maire d'une ville totalement dévastée en sait quelque chose. Depuis il se bat pour que les victimes mais aussi les rescapés ne tombent pas dans l'oubli en dénonçant la lenteur des reconstructions et redoute le retour en force du nucléaire. 



L'archipel se prépare à des élections législatives anticipées et l'avenir du nucléaire est le thème central de la campagne. Maire de Minamisoma, l'une des villes de la préfecture de Fukushima et du Nord-Est nippon le plus affecté par le séisme, le tsunami et la catastrophe nucléaire, il redoute la tournure du débat. 
Volonté publique que l'épisode de Fukushima soit terminé, Katsunobu Sakurai se bat pour que les gouvernants aident les réfugiés. En mars 2011, le tsunami y a fait 640 morts, 7 disparus et a détruit des centaines de maisons. L'évacuation faisant suite à l'accident nucléaire a forcé l'évacuation de milliers de personnes vivant à moins de 20 kilomètres de la centrale. M. Sakurai doit désormais s'occuper de la reconstruction et de 7 000 réfugiés. 
Elu en 2010, cet agriculteur imaginait un autre avenir pour sa ville et celle des ses ancêtres. Depuis la catastrophe il est l'ambassadeur de la ville et n'hésite pas à mouiller le maillot ~il est aussi marathonien. Quelques jours après la terrible catastrophe et alors que Minamisoma ne compte plus que 10 000 âmes, M. Sakurai a diffusé sur YouTube une émouvante vidéo dénonçant le peu d'informations fournies par le gouvernement et la compagnie opératrice de la centrale nucléaire. La vidéo sous-titrée en anglais a eu un retentissement tel que le magazine américain Time a désigné le maire comme l'une des 100 personnalités les plus influentes de la planète. 
Il a ensuite tout fait pour organiser ce qui représente la tradition intemporelle de la ville, un festival équestre attirant plus de 200 000 visiteurs chaque années. Aujourd'hui, il se bat pour que sa région ne soit pas oubliée et dénonce la politique du prochain premier ministre.
Un admirable courage pour le maire d'une ville totalement dévastée par la catastrophe de Fukushima et qui se bat sur tous les fronts pour que sa ville ne tombe pas dans l'oubli. 

Le mal recul

C'est avéré, la pandémie de sida a marqué le pas en 2011. D'après le rapport annuel du programme des Nations Unies de lutte contre le sida (Onusida) le nombre de décès et de nouvelles infections est en nette diminution ses dernières années.



En 2011, ce n'est pas moins de 34 millions de personnes dans le monde qui étaient porteuses du virus du sida. Cette même année 5,7 millions en décédaient soit un recul de 5,6% par rapport à l'année précédente. 
Pour cette année, des chiffres encore plus optimistes ont été relevés selon l'Onusida. "Nous passons du désespoir à l'espoir" confie le directeur général de la branche des Nations Unies, Michel Sidibé. Il est vrai que la diminution des infections chez l'enfant est en baisse puisque sur les deux dernières années, la moitié de cette diminution a été enregistrée chez les nouveaux-nés. Entre 2009 et 2011, certains pays comme le Burundi, l'Afrique du Sud, le Togo ou la Zambie ont vu le nombre de contaminations chuter de 40% chez les enfants (23% en moyenne dans le monde). 
Cette réussite témoigne d'un fabuleux effort réalisé par les chercheurs depuis des décennies. Ces derniers peuvent aujourd'hui effectuer des recherches dans des temps records et l'innovation continue.
Le seul bémol serait ~comme toujours~le manque de financement qui bloque encore certaines actions et laisse se propager le virus du sida dans de nouvelles régions comme les Caraïbes, l'Europe de l'Est ou l'Asie centrale où 1% de la population serait porteur du virus du sida. 
L'organisme de lutte contre le sida souligne que ce net recul des contaminations est essentiellement dû à l'accès grandissant au traitement antirétroviral. 
Des efforts qui méritent d'être soutenus et prolongés car même si les chiffres montrent un regain d'espoir, le virus du sida continue de décimer des populations. 

1500 jours / 1500 arbres

Le dimanche 25 novembre au marché de Thouars, se déroulera la deuxième opération 1500 jours / 1500 arbres initiée par la mairie de Talence, Gironde en avril 2010. L'objectif de cette action est de planter 1500 arbres avant 2014, soit 1500 jours. 



Ces plantations permettent d'augmenter le patrimoine végétal de la ville essentiel au cadre de vie des talençais. Depuis le début de l'opération, plus de 1000 arbres ont déjà été plantés de par la ville. Une carte interactive est disponible pour l'occasion sur le site de la ville ( www.talence.fr ).  
A partir de 8h30, ce dimanche la Mairie de Talence offrira 300 arbres à condition que les habitants les plantent dans leur jardin. Le but est de permettre à tous les habitants de disposer d'un peu de nature à leur portée, y compris les personnes vivant en appartement. Les arbres fruitiers sont préférables pour les abeilles, et c'est grâce à ces dernières que du miel pourra être dégusté durant la matinée. 
Seront remis aux acquéreurs, un certificat d'adoption et un exemplaire de la charte de l'arbre de Talence. 

Je ne suis pas noir, je suis libre

Île de la Réunion, destination exotique et qui en fait rêver plus d'un. Si l'on revient en 1817, cette si jolie île était alors nommée, île Bourbon. Tout à fait moins charmante époque où des hommes étaient vendus, légués ou loués. Furcy était l'un d'entre eux.



Il faut faire un saut dans le temps, puisque le nom de Frucy ressort en 2005 lors d'une vente à l'hotel Drouot. Le lot d'archives achetées par l'Etat pour quelques centaines d'euros retrace la vie incroyable d'un esclave ~tout aussi incroyable. Celui-ci découvre au décès de sa mère que celle-ci avait été affranchie. Il était donc né libre. Une nouvelle qui changera la vie de Furcy. 
Fuir ? Non, il ne le fera pas. 
Il veut alors attaquer son maître malgré le Code noir qui empêche toute action d'un esclave sur son maître. Selon cette loi, c'est le maître qui doit porter la plainte de son esclave devant le tribunal. 
Quelle chance que la correspondance de cet homme libre, avec le procureur général Gilbert Boucher fut retrouvée loin des terres coloniales.
Ce dernier était un homme de droit. Un droit homme qui estimait que le droit s'appliquait à tous. 
La reconnaissance de ce droit prendra vingt-sept ans. Ce n'est qu'après cette longue attente que par un arrêt la Cour de Cassation fit affranchir Furcy. 
Un long combat pour la liberté mené bien avant un autre homme d'exception admiré de tous et chacun, Mandela.
Mise en scène par Patrick Le Mauff et Hassane Kassi Kouyaté, une pièce de théâtre retraçant l'histoire de Furcy, se joue jusqu'au 15 décembre 2012 à la salle Tarmac, Paris XXe. 

Tu mourras moins bête

La science. Quel gros mot. Souvent une plaie pour les uns mais aussi une passion immuable pour d'autres. Vos professeurs ont déjà tenté de rendre la science accessible et agréable ? Marion Montaigne est allé plus loin : la vulgarisation scientifique trash. 



Marion Montaigne n'a pas du tout l'air d'une scientifique. Son alter ego Professeur Moustache, a pour objectif de nous faire mourir moins bête. Très ambitieux. Son programme de recherche nous dévoile la vie des chercheurs et s'attaque a des questions ~ existentielles ~ que l'on s'est déjà posées au moins une fois : Est ce qu'une tête fraîchement découpée vit encore un peu ? Pourquoi Felix Baumgartner a tourné comme une saucisse lors de son saut record ?
Les réponses apportées à ces questions sont complètes et reflètent un travail de recherche intense. Au collège elle adorait la biologie, mais s'orienta vers les arts plastiques. Aujourd'hui auteur d'un blog BD ( tumourrasmoinsbete ) audacieux et parfaitement réussi, les scientifiques de professions ne rechignent pas à s'abandonner à la lecture. 
Laurent Chemin, astrophysicien admet avoir déjà utilisé ses dessins lors de présentations, "mais ce que je lui demande avant tout, c'est de me faire rire."
Un talent fou au service du gag, avec l'aide précieuse de Professeur Moustache, Marion Montaigne vous ~re~donnera envie de vous intéresser à la science. 

On limite la casse

Ne verra t-on plus de joueurs titubant sur le terrain après un K.-O ? C'est ce que le rugby professionnel français expérimente depuis le début de la saison avec un nouveau protocole médical censé limiter les risques de commotion cérébrale et des graves conséquences neurologiques qui peuvent en découler.



A force de répétitions de chocs, pas besoin d'être neurologue ou de s'appeler Mohamed Ali et d'avoir pris des centaines d'uppercuts pour savoir que les conséquences de tels chocs peuvent être lourds de conséquences. Les séquelles sont parfois terrifiantes : perte de mémoire, troubles de la vision, dépression, Parkinson...
Pour étayer les craintes des multiples docteurs et principaux intéressés, des études réalisées dans le football américain pointent de graves conséquences dont souffrent une bonne partie des joueurs après l'arrêt de leur carrière. 
Depuis les débuts professionnels du rugby en 1995, le physique de ses joueurs s'est considérablement développé passant de la finesse physiques à des colosses surdimenssionnés encaissant des impacts venu d'un autre monde. Mais comment faire pour se muscler la boite crânienne ? 
Et bien on ne peut pas.
Pour le moment le protocol encore expérimental a été mis en place en Top 14 et en Pro D2 depuis le début de la saison. Il remplace des règles de l'IRB préexistantes. Cette fois, on passe aux choses sérieuses. On ne veut plus jouer avec la santé des joueurs. En cas de suspicion, le joueur est remplacé pour cinq minutes. Durant ce laps de temps il doit répondre à vingt et une question (score du match, lieu du match...). Si les réponses sont aux questions sont satisfaisantes le joueur pourra reprendre sa place sur le terrain, sinon il sera remplacé. Dans ce cas le joueur devrai arrêter toute activité physique et intellectuelle pendant quarante-huit heures. 
Lors des tests matchs opposant la France à l'Australie puis l'Argentine ce nouveau protocole a été mis en place et utilisé. Horacio Agulla en fut le bénéficiaire après un contact un peu violent.
Une belle initiative ~nécessaire~pour accentuer la prise de conscience afin que le rugby ne tombe pas dans un spectacle affreux. 

Cartooning for Peace et H2O

Depuis les critiques lancées contre les caricaturistes danois en 2006, plus d'une centaine de dessinateurs internationaux de toutes les religions ~ça c'est bien~autour de Kofi Annan pour défendre la liberté d'expression aux quatre coins de la planète. Dans cette optique le Festival international Cartooning for Peace du dessin de presse s'est tenu à Montpellier. 



La planète est sans doute en train de vivre une période déterminante pour l'avenir et malgré les cris d'alarmes, les campagnes environnementales à travers le monde, rien n'y fait la situation est toujours la même. Des textes par centaines, des conventions, des accords, des idées mais parfois trop brouillons. Les caricatures peuvent de temps en temps remplacer les modes conventionnels. 
Le Cartooning for Peace a consacré son exposition à l'eau. Devenue denrée rare, quelques fois introuvables, ou nous inondant, un message d'alerte devait être lancé. Il l'a été par le biais du dessin. 
Element qui apaise que l'on aime bien regarder couler ou se fracasser sur les rochers, l'eau peut tout aussi bien se déchaîner, dès lors elle prend des noms ~bien souvent féminins~ comme Sandy ou Katrina. L'eau est un patrimoine de notre humanité inestimable mais qui a un coût humain désastreux dès qu'elle commence à manquer. 
Des intervenants de renommée sont intervenus au milieu des dessinateurs. Nicolas Hulot ou Michel Rocard pour ne citer qu'eux ont tenu des conférences largement suivies. 
De nombreux dessins et renseignements sont disponibles sur le site Cartooning for Peace .
A Montpellier les dessinateurs ~pas forcément écologistes~ venus du monde entier ont délivré ce week-end un message alarmant sur la rareté mais aussi l'abondance de l'eau. 

Le top 3 des villes françaises les plus vertes

On le sait la tendance est au vert. Mais où en sont réellement nos villes ? Certaines métropoles françaises ont fait de la préservation de l'environnement un réel objectif. 
On retrouve parmi celles-ci Nantes qui se place en tête du classement des villes françaises les plus vertes. Après Stockholm, Hambourg et Vitoria c'est au tour de Nantes d'être élue capitale verte d'Europe ~ on lui avait réservé un article Nantes, capitale verte d'Europe ~une haute distinction européenne qui vient récompenser une politique environnementale ambitieuse et efficace.

    Nantes, capitale verte d'Europe 2013.

On retrouve à la deuxième place, La Rochelle qui mérite sa place grâce à l'action de son maire pendant près de trente ans, Michel Crépeau. Pionnier à l'époque, il redonna aux piétons le centre-ville et un système de location de voiture électrique avait été instauré, une révolution en France. La réduction du nombre de voiture dans le coeur de La Rochelle est aussi l'objectif du maire actuel, Maxime Bono, qui en a fait la ville la plus adaptée aux cyclistes.

                                                         La Rochelle, ville pionnière

Bordeaux en pleine transformation pour devenir métropole verte sous la houlette de son maire Alain Juppé est un véritable succès. L'ancien Premier Ministre s'est fixé jusqu'à 2030 pour faire du Grand Bordeaux un lieu dynamique et agréable. Un nouveau quartier écolo devrait voir le jour dans les prochaines années rive-droite et plus de 60 000 panneaux solaires avaient été installés sur le parking du parc des expositions (lire : Un parking écolo à Bordeaux ). Même le projet de contournement de la ville, abandonné il y a quelques temps, refait surface.

                                                    Bordeaux, ambitieuse métropole

Les aventures de Lionel Daudet en France

Pourquoi partir à l'autre bout du monde alors que l'on peut rester sur son cher et tendre territoire si riche ? Lionel Daudet, alpiniste français de 44 ans, l'a bien compris en entreprenant de "suivre au plus près les frontières terrestres et le littoral de la France sans moyen motorisé". 



Lionel Daudet a bouclé jeudi au sommet du Mont-Blanc ~là où il avait commencé plus de quinze mois auparavant ~  son tour de France après un périple de plus de 6 000 kilomètres effectué sans jamais s'écarter de plus de quelques mètres de la frontière française. L'alpiniste français a ainsi marché et pédalé sur les hauteurs du Jura, passé la centrale de Fessenheim en kayak, traversé de long en large les plages du Débarquement, bivouaqué dans le froid. 
Fin octobre, à deux jours du terme de son incroyable parcours, le temps se gâte pour l'ascension du Mont-Blanc, il se replie alors à Chamonix. Il parlait alors, sous les premières neige de la fatigue accumulée et se félicitait de ne pas avoir été blessé car "le mental tient le corps, il donne la musique du voyage, l'harmonie s'installe" selon lui. 
Tout au long de son aventure Lionel Daudet a été rejoint par des compagnons de route. Philippe Pellet a été le premier lors de la traversées de Jorasses. Sa femme l'a aussi accompagné, cette fois lors de la remontée de la frontière terrestre jusqu'à Dunkerque. Deux jeunes alpinistes, dont Morgan Périssé, le plus jeune compagnons ~il a 23 ans~sera aussi celui qui l'accompagnera le plus longtemps. Ensemble ils iront de l'Atlantique à la Méditerranée. 
Enfin revenu au sommet du Mont-Blanc ce jeudi après-midi Lionel Daudet a mis fin à son DoDtour en prenant un peu d'hauteur, puisqu'il s'envolant vers Chamonix en parapente.  

Carton pour "No limit"

La série évènement de Luc Besson diffusée hier pour la première fois, jeudi 15 novembre, mêlant scènes d'actions, d'humour bon enfant et émotions a séduit le public puisque plus de 7 millions de téléspectateurs étaient devant TF1. 



TF1 se hisse ainsi en tête des audiences devançant France 2 et M6. 
Vincent Elbaz métamorphosé en agent secret de la DGSE dont la soeur, policière ignore tout de ses activités est remarquable dans ce rôle bien loin de sa peur de l'avion dans Ma vie en l'air ou de son rôle hors normes de La vérité si je mens 3. TF1 relève que "c'est le meilleur lancement d'une série un jeudi depuis 2010". 
Espacé sur 3 jeudis (deux épisodes par semaine) cette première saison est marquée par le courage de l'acteur vedette qui a lui même effectué la plupart des cascades à la suite d'une préparation intensive.
Un bon départ pour une série No limit

Gangnam Style à New York

Inutile de présenter le chanteur coréen PSY. Inutile de présenter la chanteuse américaine Madonna. Et bien les deux se sont retrouvés sur scène pour interpréter la chorégraphie chevaleresque du tube "Gangnam Style".


The Queen of Pop, 54 ans, accompagnée de la star coréenne de vingt ans son cadet ont mis le feu au Madison Square Garden. Rien d'étonnant lorsque l'on sait que la vidéo du tube interplanétaire ~au moins~a été visionné plus de 800 millions de fois sur internet. 
Madonna a déclaré que PSY était venu "exclusivement de Francfort en Allemagne le matin même" et qu'elle était une grande fan de celui-ci. Le fantasque chanteur a quant à lui estimé que parmi les expériences des derniers mois, faire le show avec La Madone était l'une des plus belles expériences. 
Un bel échange de banalités, qui cache une action louable. En effet le concert été destiné à collecter des fonds pour les victimes de Sandy
Les fans ont effectivement lancé de l'argent sur scène lors du concert, récoltant ainsi 3 000 dollars pour la seule chanson Like a Virgin.



Le couple de Woodstock 40 ans après

De toutes les images de Woodstock, la plus connue, la même célébrissime photo est surement celle des amoureux enlacés dans leur couverture, seuls debout, au milieu d'une foule de personnes allongées par terre sur un sol humide et boueux. Que sont-ils devenus ?


Cette image durable d'amour, d'attachement et de protection lui a valu le statut d'icône grâce à son emplacement sur la couverture de l'album original "Woodstock" sorti en 1970 et du film du même nom. 
Plus de quarante ans plus tard, le couple sur la photo, Nick et Bobbi Ercoline, désormais âgés de 60 ans sont encore ensemble. Mariés deux étés après le concert mythique, ils vivent toujours à 1h de route du site du concert de Bethel. 
L'esprit Woodstock les habite bien sûr encore et "plus le temps passe, plus nous réalisons l'importance de l'évènement; toutes ces personnes réunies sans violence, dans la paix, l'amour et le partage" a raconté Bobbi dans un interview d'un journal américain.
Un bel exemple pour la nouvelle génération. 

La route de la paix

Paris, après 5 mois de voyage. C'est là que l'on peut retrouver ces jeunes afghans ayant fui leur pays. Les plus jeunes ont 13 ans. Allongés sur le sol dans des sacs de couchage ils ont atteint leur objectif, ce pays qu'est la France qu'on leur a si bien conté. 



Après avoir traversé, l'Iran, la Turquie, la Grèce, la Macédoine, la Serbie, la Croatie, la Slovénie et l'Italie dans des conditions dantesques c'est en France qu'ils ont terminé leur voyage fuite en avant. L'un a des engelures à cause de la neige des montagnes slovènes, l'autre a des cloques et a "boité toute l'Europe". En 2011, on en compte 300 à Paris, arrivé un bout du chemin de la paix. Mais combien sont morts sur ce chemin périlleux ? Combien sont recrutés par les talibans pour en faire des bombes humaines ? Personne ne sait. 
Le courage de ces enfants est sans limite. Regroupés à la Maison du jeune réfugié à Paris ils racontent leur périple dans le moindre détail aux quelques journalistes (étrangers) venus rapporter leur histoire. 
D'autres perdus sur la route sont surement autre part en Europe, jeunes, immigrés, sans papiers ayant fui la guerre interminable ils ont fait le choix de partir ~à pieds~depuis les contrées lointaines de montagnes afghanes jusqu'à la ville Lumière pour un second départ, dans la vie cette fois. 

Clo et Clem à l'aventure

Quand on parle de voyage, tout de suite nous viennent de belles images, des paysages somptueux et autres rêves . Clo et Clèm n'y sont pas pour rien. Clem a 27 ans et est chef de produit marketing, Clo en a 22 ans et est étudiante en Histoire à la Sorbonne. 
Deux ans plus tôt, ils se rencontrent et c'est le coup de foudre, "au bout d'une semaine ~on se connaissait à peine~, on a décidé qu'on devait voyager ensemble.


Quel a été le déclic qui vous a donné envie de réaliser ce webdoc ?
A la base, nous sommes tous les deux des mordus de voyage : Clem a fait l'Amérique centrale et l'Inde, Clo a vécu à Madagascar. On aime tous les deux le cinéma, donc on s'est dit : "pourquoi pas faire tout d'un coup : cinéma et voyage". Lors d'un voyage en Islande, nous avons fait une première fiction, mais le jeu d'acteur n'était pas tip top. Du coup la solution c'était le documentaire. On regardait J'irai dormir chez vous, et Nus et culottés, ça nous a donné envie de nous lancer.
Pourquoi l'Annapurna ?
On est pas très sportifs mais on veut sans cesse repousser nos limites : on a fait l'Islande en vélo, alors pourquoi pas un trek dans l'Himalaya sans entrainement ? On a vu que le tour des Annapurna était le plus beau trek au monde alors on s'est lancé

Avez vous été sponsorisé ou aidé pour ce voyage/ascension ?
On a eu aucun sponsor, pour tout dire, on en avait pas cherché. On a financé le voyage et tout le matériel avec l'argent de notre famille ~on s'est mariés en juin~.
Avez vous d'autres idées de voyage pour la suite ?

Sur un moyen terme, dès que Clo a terminé ses études, on souhaite tout quitter et partir à l'aventure.
On veut découvrir le monde et partager avec les gens qui n'ont pas cette chance.
Prochainement, on prévoit un roadtrip peut-être aux USA.



Des paysages à couper le souffle, un montage vidéo plus que réussi vous emmèneront planer quelque part dans l'Himalaya grâce à l'avant gout du webdoc de Clo et Clem : 5416m - Around Annapurna.





Le Sea Shepherd reprend les mers

La neuvième campagne annuelle pour la sauvegarde des baleines vient d'être lancée. Baptisée "Tolérance Zéro", la mission du Sea Shepherd est de traquer les baleiniers japonais dans les eaux antarctiques.






Fondée en 1977 par l'écologiste canadien Paul Watson, l'ONG maritime Sea Shepherd Conservation Society, est dédiée à la protection des océans. S'offrant son premier navire en 1978, l'association défend plusieurs cause comme la protection des îles Galapagos, l'arrêt de la chasse aux dauphins au Japon, l'arrêt de la chasse aux phoques au Canada ou encore celle du thon rouge en mer Méditerranée. 

L'opération a démarré mardi dans l'Océan Indien et s'est donnée d'importants moyens : quatre navires, deux hélicoptères, des drones militaires et 120 membres d'équipages pour arrêter les chasseurs japonais et tout faire pour qu'aucune baleine ne soit tuée durant cette saison 2012.

Officiellement destinées à la rechercher scientifique, les manoeuvres nippones en Antarctique cachent une véritable chasse au cétacé, interdite depuis 1986. En 2011, le Japon avait néanmoins été contraint d’interrompre prématurément sa campagne de pêche à cause du harcèlement des militants écologistes, après avoir capturé seulement 172 baleines, soit un cinquième de leur objectif. Sea Shepherd («Berger de la Mer») s’est montrée peu diserte au sujet de l'éventuelle participation de Paul Watson, son fondateur, en fuite après une demande d’extradition du Costa Rica à la suite d’un incident lié à une campagne contre la pêche au requin. Arrêté à l’aéroport de Francfort le 13 mai, il avait été assigné à résidence. Il s'est enfui le 22 juillet en sachant qu’il allait être extradé. Fondée en 1977 par Watson après son départ de Greenpeace, son organisation n’a pas hésité à éperonner en 1979 le baleinier Sierra, qui a coulé dans le port de Lisbonne, même si elle assure tout faire pour «ne mettre personne en danger». Le Japon avait qualifié par le passé ses méthodes de «terroristes».Soutenue par 35 000 membres dans le monde, ainsi que de célèbres parrains comme Pierce Brosnan, Sean Penn ou encore Bob Barker, l'association a parfois travaillé en accord avec des Etats tels que l'Equateur, Trinité et Tobago, le Sénégal ou l'Indonésie. 
Une saison de plus passée dans les eaux glacées de l'Antarctique pour le Sea Shepherd et ses "pirates" à l'assaut de hors la loi.

De SDF à Harvard

Parfois, il est nécessaire de regarder ailleurs pour se rendre compte de la chance que l'on a et continuer d'avancer. David Boone en connait un rayon sur ce point. Devenu sans domicile fixe à l'âge de 14 ans après que sa maison fut détruite par un gang, il a intégré Harvard cette année.



Grâce à un travail acharné et l'aide et plusieurs éducateurs qui lui ont permis de quitter les bancs des parcs où il dormait pour être d'abord logé dans le pensionnat d'une école. Très vite le jeune garçon fut intéressé par l'apprentissage et entrepris de se rescolariser. Après avoir épluché des dizaines de livres de la bibliothèque il décida non pas d'obtenir un simple diplôme du second degré mais d'entrer dans le cycle supérieur. 
Grâce au programme d'aides Minds Matter de sa ville d'origine (Cleveland) pour les plus défavoriser il se concentra sur le prestigieux MIT mais fut accepté à Harvard. Un moindre mal pour un jeune des rues habitués à passer ses nuits sur des bancs qui désormais côtoie ceux de l'université la plus réputée du monde.

Marseille au naturel

L'objectif affiché de cinq journalistes est de faire des enfants d'aujourd'hui des adultes responsables et respectueux de l'environnement de demain. Pour appuyer leur projet ils ont créé une web-série sur la biodiversité autour de Marseille.



Disponibles sur la page Facebook, "Découvre TA nature" ce sont 16 épisodes de 6 à 9 minutes qui seront mis en ligne. Montrant des dauphins, baleines, aigles de Bonelli et autres animaux menacés par l'homme, le photographe Patrick Nosetto s'est demandé "pourquoi aller à l'autre bout du monde alors qu'il existe des espèces incroyables ici ?" Une belle façon de mettre en avant la biodiversité française et de la faire découvrir à un public curieux ~enfants de 4 à 14 ans~ et sensible. 
En voici un petit aperçu. 


Oui au mariage gay en Espagne

C'est fait, le conseil constitutionnel espagnol a définitivement validé la loi de 2005 sur le mariage et l'adoption pour les couples homosexuels. Une décision audacieuse à l'échelle mondiale. 



La décision intervient alors que le gouvernement socialiste français doit déposer un projet de loi allant dans le même sens alors que l'Eglise et la droite se montrent hostiles, comme ce fut le cas en Espagne. Le conseil constitutionnel ~sept ans après~a rejeté le recours déposé par la droite actuellement au pouvoir. L'Espagne est l'un des premiers du du monde à avoir accepté une telle mesure après la Suède, pionnière en la matière, l'Afrique du Sud, la Belgique, les Pays-Bas et la Norvège. 
La loi permettra désormais le mariage, la fécondation in vitro et l'adoption y compris pour les couples non mariés. Des enquêtes récentes avaient montrées que deux tiers des espagnols soutenaient le mariage gay, soit l'un des niveaux les plus élevés d'Europe. 
Une décision historique qui va redonner confiance à la communauté gay de divers pays luttant pour l'instauration d'une loi similaire.

La ludification du cancer

Souffrir d'un cancer il y a mieux dans la vie, surtout quand elle commence à peine et que l'on est enfant. Une nouvelle application a vu le jour pour améliorer leur bien-être. 



C'est dans un hôpital de Toronto, Canada que l'équipe médicale a lancé au printemps dernier les premiers tests d'une application iPhone pour améliorer le suivi médical et mental des enfants souffrant. 
Grâce à l'application Pain Squad, les enfants se glissent dans la peau d'un détective traquant la douleur. Les enfants doivent répondre ~pour progresser dans le jeu~ à des questions relatives à la douleur et la localisation de celle-ci. Une façon détournée et bien plus ludique de remplir les formulaires médicaux. 
"Remplir un formulaire médical c'est comme faire ses devoirs alors qu'avec Pain Squad, c'est complètement différent" témoigne Olivia âgée de 11ans. 
Déjà développé dans plusieurs services d'oncologie, le but est d'en étendre l'utilisation à tous les hôpitaux du pays. 

Le taxi cool

Parti le 24 octobre de New York, le présentateur télé, Leon Logothetis va conduire un vieux taxi le compteur en marche, jusqu'à Los Angeles Proposant de conduire des personnes gratuitement durant son périple, le total de la ~mega~ course sera redistribué à des oeuvres de charité. 



En 2006, le présentateur, voyageur, aventurier et blogger avait déjà parcouru les Etats Unis avec seulement 5$ par jour dans le cadre d'un documentaire pour la célèbre chaîne National Geographic, retransmis dans près de cent pays. 
Son trajet cette fois, l'emmènera dans 11 grandes villes comme Chicago, Denver ou encore Las Vegas. Le cumul de chaque course de ville en ville sera offert à des écoles locales pour l'achat de livres et autres fournitures scolaires. Son arrivée est prévue le 14 novembre à Los Angeles.
Pour ceux qui veulent se balader avec Leon, il suffit de le tweeter avec le hashtag #thekindnesscab.
Jour de vote ou non, il roulera.

L'art de l'abandon

Nikita Nomerz redonne naissance à des bâtiments abandonnés. Architecte ? Maçon ? 
Artiste de rue.



Natif de Nizhniy Novgorod (quelque part à l'Est de Moscou), c'est dans cette ville qui a commencé ses oeuvres toutes plus épatantes les unes que les autres. Motivé par sa réussite et les déchets, et autres silos commençant à manquer il entreprit un voyage artistique. Convertissant, briques en dents, gouffres en bouche, trous en yeux l'artiste réinvente une vie à ce qui a été autrefois utilisé et dorénavant abandonné. 
La boucle est bouclée.