Une histoire de blindage

Lorsque l'on associe "porcelaine" et "blindage" dans la même phrase, cela peut paraître un peu atypique. Pourtant, "Porcelaine de Limoges et blindage" ose. Pour se diversifier, cette manufacture de porcelaine développe gilets pare-balles et blindages.


L'alliance de la délicatesse et de la robustesse est devenue, pour cette manufacture familiale, un moyen d'opérer un revirement de production. Michel Bernardaud, président du directoire de la manufacture Bernardaud s'amuse de l'association incongrue d'un catalogue de porcelaines et bijoux aux côtés d'un plastron en céramique lors du premier Forum Innovation organisé à Paris par la Direction Générale de l'armement (DGA). 
L'idée remonte à quelques années, puisque c'est en 2004 lors de la visite de Nicolas Sarkozy dans la manufacture de porcelaine, qu'en association avec l'Université de Limoges et l'Ecole nationale supérieur de céramique industrielle que des travaux furent lancés. L'ambition était de prouver que la résistance de la céramique était à la hauteur. Cette céramique beaucoup moins dense que l'alumine servira au blindage des véhicules ou à celui des gilets pare-balles. Dans ce dernier cas, une plaque positionnée dans le dos et sur le thorax permettra de briser le projectile. 
Seul producteur de ce type en France, "Porcelaine de Limoges et blindage" tentera de décrocher un premier contrat peut être hors de l'Hexagone.

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