Louise-Edith Hébert fondatrice des mémés déchaînées de Montréal, Canada descend dans la rue pour "éveiller les consciences citoyennes".
Les gens du 3ème âge, une population inactive ? Elles sont une cinquantaine engagées dans le respect de l'environnement et des droits de l'homme. Déguisées et armées de chansons engagées elles militent dans la rue et s'amusent à répéter qu'elles sont des "femmes militantes vouées à la sauvegarde de la beauté du monde".
Vissé sur la tête, son magnifique chapeau rose orné d'une pelote de laine qui représente la Terre est là pour "tricoter un monde meilleur pour nos enfants" explique-t-elle. "On se déguise pour se faire remarquer. L'humour fait partie de notre moyen d'expression".
Chantant de nombreuses chanson engagées, ces femmes haussent le ton pour l'écologie, le développement durable, la paix, la justice sociale et le respect des droits de l'homme. Elles se réunissent deux fois par mois et sont invitées dans de nombreux colloques et différentes manifestations au Québec.
Un mouvement qui existait déjà à Vancouver, Canada depuis 1987, sous le nom des Raging Grannies, Louise-Edith Hébert a donc fondé une branche francophone, tout en continuant leur vie associative.
Alors que les français votaient le 22 avril, ils étaient 250 000 à manifester à Montréal pour le Jour de la Terre contre la politique environnementale du Québec et du Canada.
Les chants des mémés ont résonné très haut ce jour là, signe que même les mémés peuvent et doivent se faire entendre.
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