C'est avéré, la pandémie de sida a marqué le pas en 2011. D'après le rapport annuel du programme des Nations Unies de lutte contre le sida (Onusida) le nombre de décès et de nouvelles infections est en nette diminution ses dernières années.
En 2011, ce n'est pas moins de 34 millions de personnes dans le monde qui étaient porteuses du virus du sida. Cette même année 5,7 millions en décédaient soit un recul de 5,6% par rapport à l'année précédente.
Pour cette année, des chiffres encore plus optimistes ont été relevés selon l'Onusida. "Nous passons du désespoir à l'espoir" confie le directeur général de la branche des Nations Unies, Michel Sidibé. Il est vrai que la diminution des infections chez l'enfant est en baisse puisque sur les deux dernières années, la moitié de cette diminution a été enregistrée chez les nouveaux-nés. Entre 2009 et 2011, certains pays comme le Burundi, l'Afrique du Sud, le Togo ou la Zambie ont vu le nombre de contaminations chuter de 40% chez les enfants (23% en moyenne dans le monde).
Cette réussite témoigne d'un fabuleux effort réalisé par les chercheurs depuis des décennies. Ces derniers peuvent aujourd'hui effectuer des recherches dans des temps records et l'innovation continue.
Le seul bémol serait ~comme toujours~le manque de financement qui bloque encore certaines actions et laisse se propager le virus du sida dans de nouvelles régions comme les Caraïbes, l'Europe de l'Est ou l'Asie centrale où 1% de la population serait porteur du virus du sida.
L'organisme de lutte contre le sida souligne que ce net recul des contaminations est essentiellement dû à l'accès grandissant au traitement antirétroviral.
Des efforts qui méritent d'être soutenus et prolongés car même si les chiffres montrent un regain d'espoir, le virus du sida continue de décimer des populations.
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