Ça plane pour toi


Le prix du rêve, 5.980 euros, n’a pas refroidi les plus passionnés. Moins d’une semaine après l’annonce de l’ouverture au grand public de vols en apesanteur au départ de l’aéroport de Mérignac et du Bourget, la société Avico, croule sous les demandes.





Flotter dans l'air sans contrainte, ne plus sentir le poids de son corps, qui n'a jamais rêvé de connaître ces sensations uniques qu'offre le vol spatial ? Ce privilège, jadis réservé aux astronautes, est à présent accessible à tous ~ayant les moyens. En annonçant la semaine dernière à Paris l'ouverture au public des vols de découverte de l'apesanteur à bord de l'Airbus A300 ZERO-G habituellement utilisé par les agences spatiales pour leurs programmes de recherche, Yannick d'Escatha, Président du CNES, Jean-François Clervoy, Président de Novespace et astronaute de l'ESA, et Gilles Gompertz, directeur général d'Avico, ont rendu ce rêve accessible. 
L’aéroport de Bordeaux-Mérignac a été choisi comme base de départ de ces vols, qui auront lieu au-dessus de l’Atlantique, en raison de la présence depuis plus de quinze ans de la société Novespace, une filiale du Cnes (Centre national d’études spatiales), qui exploite l’Airbus A-300 à bord duquel les vols paraboliques, ou en apesanteur, s’effectueront. C’est la première fois en Europe que ce type de vol est ouvert au grand public. La plupart des demandes d’inscriptions émanent pour le moment de France "mais nous venons d’ouvrir la commercialisation à l’étranger, et nous avons de bons retours du Japon, des Etats-Unis, du Brésil et de Tahiti" poursuit le directeur général. 
Le package comprend quinze "sessions" de vingt secondes en apesanteur, une introduction didactique sur le thème de la microgravité et quelques conseils de connaisseurs pour profiter au mieux de l'expérience. Toute personne majeure, une fois obtenu un certificat d'aptitude  délivré par un médecin agréé pour l'aéronautique, pourra monter à bord.
L'avion, qui a réalisé, à ce jour, pas moins de 11.500 paraboles et 70 heures d'apesanteur cumulées, doit d'ailleurs être renouvelé dans deux ans. Les bénéfices serviront à la recherche et a l'entretien de l'appareil qui "marche très bien, mais sa maintenance devient de plus en plus coûteuse, et il est de plus en plus difficile de trouver des pièces de rechange", explique Jean-François Clervoy.
L'initiative de Novespace est une première en Europe. Les États-Unis et la Russie proposent déjà ce type de vols, mais par le biais de sociétés privées.


sources : 20 minutes du 12 décembre.

1 commentaire:

  1. Fausse manipulation le commentaire a été supprimé. Rectification faite. Bien à vous.

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